LE CONCILIABULE

18mn, DV, 2002    

On connaît surtout les grandes toiles et les sculptures de Dado.

Aspect moins connu de son oeuvre, les peintures murales, en chantier depuis 1993.

D'abord à Sérignan où il investit une cave vinicole désaffectée, ensuite dans sa maison de Bez en Aveyron, puis à Montjavoult chez des amis et enfin à Gisors, dans la chapelle St Luc du XIIè

Cette fois-ci, Dado, qui estime que c'est là l'aboutissement de son travail, s'y rend deux, trois fois par jour et par tous les temps. Il y transforme la chapelle fruste et terne en un espace coloré réanimé par la présence d'une assemblée composite d'étranges personnages..

Le peintre les perçoit comme se répondant, s'invectivant et se faisant des grimaces, sans s'exclure lui-même de cette dramaturgie "avec sa tignasse de porc-épic, ses rides de reître et son regard plein de visions interdites".Tout se passe comme s'il ne manquait à ses acteurs que la parole: les figures actuelles évoquent un arrêt sur image" dont on imagine implicitement le mouvement qui s'annonce.

La tentation cinématographique trouve là une force que Dado lui-même incite à réaliser par ce qu'il raconte de son geste et des histoires de ses personnages.

*video
liens vers Dado
et Claude Louis-Combet

TEXTE de CLAUDE LOUIS-COMBET

 

collage G.R-M

 


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